Un dinosaure à Tataouine (Tunisie)

Un squelette presque entier d’un dinosaure ayant vécu il y a environ 110 millions d’années a été découvert récemment au sud de la ville de Tataouine situé à 550 km au sud de la Tunisie, a-t-on appris en mars 2011.

Selon l’agence de presse tunisienne TAP, le spécimen a été découvert par une équipe scientifique composée de chercheurs de l’Office national des mines et de l’Université italienne de Bologne.

Le spécimen a été découvert à une profondeur de 50 cm de la surface de la terre. La longueur initiale de ce dinosaure est estimée à 15 mètres.

Le squelette a été transporté dans un premier temps au siège de l’office national des mines Tunisien, en attendant son transfert à l’université de Bologne pour les études scientifiques nécessaires.

Il est à rappeler que des empreintes de pas d’un dinosaure carnivore avaient été découvertes dans une montagne à Chenini, dans le gouvernorat Tataouine.

 

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Des dinosaures en Colombie

Des fossiles de dinosaures ont été mis au jour dans le centre de la Colombie, à proximité de Villa de Leyva.

En 2005, des paléontologues de l’Université nationale découvraient en effet deux têtes de fémurs dans la région où abondent déjà les fossiles d’animaux marins.

A l’époque, ils n’avaient alors pas réussi à identifier l’animal auquel pouvaient appartenir les ossements.

Mais près de 6 ans plus tard, ce n’est désormais plus une énigme : les fossiles appartiennent à un dinosaure. C’est ce qu’a annoncé en avril 2011, Maria Paramo, directrice de recherche à l’Université qui a supervisé l’étude des ossements.

Selon les recherches, l’animal aurait vécu il y a plus de 125 millions d’années et mesurait entre 12 et 18 mètres de long.

Pour autant, les paléontologues ne sont pas encore parvenus à identifier l’espèce du dinosaure. « Nous ne savons pas cependant à quelle espèce correspondent les restes », a déclaré Maria Paramo.

A partir seulement de fémurs, la tâche est en effet difficile mais les scientifiques continuent leur étude.

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Les poux existaient à l’époque des dinosaures

Des chercheurs affirment que les poux existaient à l’époque des dinosaures, et ce fait aide à la compréhension d’une question paléontologique.

Vincent Smith, du muséum d’histoire naturelle de Londres, et ses collègues se sont intéressés à une grande question de la paléontologie : la radiation (l’augmentation rapide du nombre d’espèces) des mammifères et des oiseaux a-t-elle suivi ou précédé l’extinction des dinosaures ?

Les poux apportent un élément de réponse…

La théorie la plus répandue affirme que la disparition des dinosaures a laissé vacantes de nombreuses niches écologiques, qui auraient alors favorisé l’essor des mammifères et des oiseaux jusque-là tapis dans l’ombre des reptiles géants.

Les poux d’oiseaux et de mammifères auraient commencé à se diversifier avant la disparition des dinosaures, selon une étude publiée cette semaine dans les Biology letters de la Royal Society.

Des chercheurs de l’Université de l’Illinois ont réussi à créer une ligne généalogique du pou. Deux biologistes ont reconstitué l’arbre phylogénique de 69 espèces de poux actuelles à partir de leur ADN, puis ont ancré leurs résultats dans la chronologie en utilisant des fossiles (oiseaux, mammifères et poux) bien datés.

Leur étude montre que les poux étaient bien diversifiés avant la limite Crétacé-Tertiaire, il y a 65 millions d’années, qui marque la fin des dinosaures. Ils en déduisent que cette variété des parasites reflète celle des hôtes, et donc que la radiation des oiseaux et des mammifères aurait commencé bien avant l’extinction de masse du Crétacé / tertiaire, qui a vu la disparitiond es dinosaures.

Les poux infestaient peut-être déjà les dinosaures…

En 2004, un fossile analysé par des scientifiques montrait déjà que ces insectes résistants vivaient il y a 44 millions d’années.

V. Smith et al., Multiple lineages of lice pass through the K-Pg boundary, Biology Letters, prépublication en ligne, 6 avril 2011.

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Les vélociraptors étaient surtout actifs la nuit

Les vélociraptors étaient surtout actifs la nuit, révèlent des paléontologues américains.

Les chercheurs se basent sur la forme des yeux de ces petits dinosaures bipèdes carnivores, qu’on pensait jusqu’alors diurnes.

Si les vélociraptors n’étaient actifs que dans la pénombre, les dinosaures végétivores étaient cathéméraux, c’est-à-dire qu’ils vivaient aussi bien la nuit que le jour.

Quant aux oiseaux et aux ptérosauriens, des reptiles volants, ils étaient pour la plupart actifs le jour à l’exception de certaines espèces nocturnes. Ainsi des ptérosauriens se nourrissant de poissons vivaient la nuit.

Le ptérosaure Ikrandraco avatar.

Le ptérosaure Ikrandraco avatar.

Pour cette étude, les chercheurs ont commencé à étudier la structure de l’oeil de 164 espèces vivantes, dont des mammifères, des reptiles et des oiseaux dont la période d’activité durant un cycle de 24 heures est bien établie. Ils ont déterminé que la structure de l’oeil varie selon que ces animaux sont diurnes, nocturnes ou cathéméraux.

Il s’agit plus spécifiquement de la longueur de l’orbite et du diamètre de l’anneau neurorétinien qui optimisent l’acuité visuelle selon différentes intensités lumineuses, expliquent ces scientifiques.

Les chercheurs ont ensuite examiné les fossiles de 33 archosaures, groupe comprenant les dinosaures et les ptérosauriens, du Mésozoïque, période s’étendant de 245 à 65 millions d’années. Ils ont pu, en comparant ces caractéristiques de l’oeil des espèces vivantes à celles des fossiles, en déduire les cycles d’activités de ces animaux disparus, dont celui du velociraptor.

Velociraptor était surtout actifs la nuit.

Velociraptor était surtout actifs la nuit.

Cette découverte bouleverse la théorie scientifique selon laquelle les dinosaures, disparus il y a 65 millions d’années, étaient actifs seulement le jour, tandis que les premiers mammifères connus vivaient la nuit, explique Ryosuke Motani, professeur de géologie à l’Université de Californie et co-auteur de cette recherche parue dans la revue Science datée du 15 avril 2011.

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Exposition sur les dinosaures à New York

Le muséum d’Histoire naturelle américain accueillera une grande exposition sur les dinosaures.

Une exposition de fossiles de dinosaures s’ouvrira le 16 avril au muséum d’Histoire naturelle américain de New York, et durera jusqu’au 2 janvier 2012.

Il s’agira de la plus grande exposition de dinosaures jamais organisée.

L’événement vise à montrer les résultats des dernières recherches scientifiques, notamment le modèle à taille réelle d’un Mamenchisaurus (environ 18,3 mètres). De plus, l’exposition offrira des activités interactives et pratiques, permettant aux visiteurs de mieux comprendre le processus de découverte des fossiles de dinosaures.

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Daemonosaurus chauliodus

Des fossiles de dinosaure ont été découvert aux États-Unis, ils appartiennent à un animal aux dents acérées ayant vécu il y a 200 millions d’années. Il pourrait permettre de combler un manque dans l’histoire de l’évolution des dinosaures, selon une étude publiée en avril 2011 dans la revue britannique «Proceedings of the Royal Society B».

C’est aux USA, et plus précisément sur le site paléontologique de Ghost-Ranch au Nouveau-Mexique, que les os fossilisés ont été exhumés. L’animal a été nommé Daemonosaurus chauliodus, s’inspirant du mot grec daemon qui signifie « esprit du mal » (en relation avec le ranch fantôme), du mot sauros qui signifie « reptile » ou « lézard », et enfin chauliodus qui provient également du grec pour « dent de lapin ».

Daemonosaurus chauliodus est doté d’un crâne étroit mais long, puisqu’il atteint 14 centimètres du bout du museau à l’arrière du crâne, sa caractéristique la plus marquante est sans aucun doute sa mâchoire supérieure sur laquelle reposent de longues dents frontales, positionnées de travers. Il est également pourvu de vastes orbites, proportionnellement à la taille de sa tête, et possédait donc probablement de gros yeux.

N’ayant trouvé que la tête et le cou, les chercheurs n’ont pas pu déterminer précisément la taille du Daemonosaurus, mais pensent qu’il pouvait avoir le gabarit d’un grand chien.

Ce dinosaure appartient donc à la grande famille des théropodes, il serait l’un de ses représentants primitifs. En effet, Daemonosaurus chauliodus se rapproche donc des prédateurs primitifs du type herrerasaurus ou eoraptor, qui vivaient au début de l’ère des dinosaures, il y a 230 ou 225 millions d’années. Des caractéristiques anatomiques sur le crâne et le cou du Daemonosaurus indiquent bien qu’il s’agit d’une créature intermédiaire entre les plus anciens dinosaures prédateurs connus d’Amérique du Sud et les théropodes, selon M. Sues, du Muséum national d’histoire naturelle de la Smithsonian Institution (Conservateur de paléontologie vertébrée au Muséum), qui cite notamment « la présence de cavités sur des vertèbres du cou liées à la structure du système respiratoire ».

Le court museau et les dents obliques du « Daemonosaurus chauliodus » n’avait jamais été observés auparavant chez un dinosaure de la période triassique, souligne Hans-Dieter Sues, qui a publié l’étude avec des collègues.

M. Sues explique que la découverte représente un chaînon manquant entre des dinosaures qui ont vécu il y a 230 millions d’années sur le territoire qui est aujourd’hui l’Argentine et le Brésil, et les théropodes (dinosaures prédateurs bipèdes) apparus plus tard, comme le Tyrannosaurus rex.

Le fossile a été découvert à Ghost Ranch, au Nouveau-Mexique, dans le sud des États-Unis, un site qui a déjà livré des milliers de fossiles de dinosaure.

daemonosaurus.

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Zhuchengtyrannus

Une équipe internationale de chercheurs a identifié en 2011 une espèce de dinosaure théropode gigantesque qui n’avait jamais été découverte auparavant, il s’agirait d’un proche parent de Tyrannosaurus rex (T. rex).

Les résultats, publiés dans la revue Cretaceous Research, ont été obtenus à partir d’études du crâne et des os de mâchoire fossilisés découverts en Chine, et ont présenté les caractéristiques de la récente espèce de dinosaure « Zhuchengtyrannus magnus ».

Les chercheurs pensent que Zhuchengtyrannus magnus mesurait probablement 11 mètres de long, environ 4 mètres de hauteurs, et pesait aux alentours des 6 tonnes. Comparable en taille et en envergure au T. rex, ce nouveau dinosaure est un des plus grands dinosaures théropodes (carnivores) jamais identifié par les scientifiques.

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