Oui, les cornes du tricératops étaient bien des armes redoutables !

Après bien des hésitations, les paléontologistes sont aujourd’hui formels : les trois cornes du Triceratops étaient bien des armes, même si un rôle d’apparat n’est pas exclu.

Observez n’importe quel vieux film en noir et blanc mettant en scène des dinosaures. Ça ne rate jamais : à un moment ou à un autre apparaîtra un triceratops aux moeurs sanguinaires, s’appliquant à embrocher un Tyrannosaurus rex au moyen de son terrible armement frontal…

Dinosaure triceratops avec trois cornes.

Dinosaure triceratops avec trois cornes.

Il est vrai que cet équipement fourni par Dame Nature est impressionnant : deux longues cornes particulièrement effilées surgissent au-dessus des arcades sourcilières, tandis qu’une troisième, plus courte, orne la région nasale.

Les trois cornes du dinosaure Triceratops avaient-elles une réelle utilité ?

Oui a conclue une étude scientifique…

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Un dinosaure très papa-poule qui protégait une couvée d’oeufs

Iconographie et cinéma nous ont habitués à des dinosaures effrayants et agressifs. Même lorsqu’il s’agit de les doux herbivores, allez savoir pourquoi… La réalité pourrait être tout autre, avec une certaine propension à protéger les petits au nid, comme la plupart des oiseaux de notre époque.

En 1993 déjà, un fossile dinosaure de l’espèce Oviraptor, qui vivait vers la fin du Crétacé, avait été retrouvé dans le désert de Gobi. Sa position ne prêtait à aucune équivoque : il protégeait bien une couvée d’oeufs.

Oviraptor s'occupant de ses petits et oeufs au nid.

Oviraptor s’occupant de ses petits et oeufs au nid.

Ce qui, soit dit en passant, rétablit une certaine justice puisque le nom de cet animal, qui signifie textuellement voleur d’oeufs provient de ce que les paléontologues, en ayant découvert plusieurs spécimens à proximité d’oeufs, pensaient qu’ils les avaient volés pour s’en nourrir…

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Un nouveau dinosaure carnivore découvert en Patagonie

Le squelette d’un dinosaure carnivore, Austroraptor, n’appartenant à aucune espèce connue a été exhumé de la roche en Patagonie (Argentine) et officiellement présenté au Musée des sciences naturelles Bernardino Rivadavia à Buenos Aires.

Austroraptor.

Austroraptor.

La zone explorée par les paléontologues était déjà connue, puisqu’elle nous avait livré divers spécimens de dinosaures végétivores. Mais le nouveau venu, si on peut parler ainsi d’un animal ayant vécu il y a 70 millions d’années, est apparenté au groupe des dromaeosauridés (dinosaures carnivores) et présente plusieurs caractéristiques inédites.

Le dinosaure Austroraptor.

Le dinosaure Austroraptor.

Avec une longueur totale de 5 à 6,50 mètres (selon la longueur de la queue, actuellement incomplète) et un poids de 360 à 400 kg, Austroraptor cabazai ferait pâle figure auprès des 40 mètres du Supersaurus ou des 100 tonnes de l’Argentinosaurus… Mais il intimiderait n’importe quel membre de son groupe, tous beaucoup plus petits que lui, et dont les descendants ont pris leur envol quelques dizaines de millions d’années plus tard pour devenir les oiseaux.

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Un dinosaure à plumes plus vieux que l’archéoptéryx

La découverte d’un fossile d’un petit dinosaure en Mongolie éclaire l’apparition des plumes. Guère plus gros qu’un pigeon, Epidexipteryx hui possédait bien des ailes avec des plumes mais elles ne lui servaient pas à voler. Archéoptéryx.Il semble que son plumage n’était là… que parce c’est joli, et cela peut être indispensable pour trouver une partenaire pour la reproduction. Un article de Nature décrit ce dinosaure qualifié de « bizarre » par ses découvreurs.

Epidexipteryx.

Epidexipteryx.

Il est aujourd’hui admis que les oiseaux descendent d’un groupe de dinosaures – les théropodes – et même qu’ils sont des dinosaures. Cela peut surprendre mais n’est-ce pas aussi logique que de considérer dauphins et baleines comme des mammifères typiques ?

Archaeopteryx avec des plumes, dont les fossiles ont été découvert en Bavière (Allemagne) .

Archaeopteryx avec des plumes, dont les fossiles ont été découvert en Bavière (Allemagne) .

La découverte vers la fin des années 1990 de plusieurs exemplaires de dinosaures possédant des plumes a confirmé cette filiation. On la soupçonnait d’ailleurs depuis le dix-neuvième siècle après la découverte dans le calcaire des carrières de Solnhofen de l’archeopteryx et du dinosaure Compsognathus longipes, en Europe (Allemagne et France).

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Les dinosaures ne doivent leur domination qu’à la chance

La domination des dinosaures sur tous les écosystèmes terrestres il y a 230 millions d’années a jusqu’ici été attribuée à leur supériorité. Une équipe de scientifiques de l’Université de Bristol balaie cet argument et attribue leur succès… à la chance.

Steve Brusatte, le professeur Mike Benton et leurs collègues ont soigneusement examiné les restes fossilisés de dinosaures afin de déterminer quels traits de caractère ou de morphologie, auraient pu justifier une telle supériorité. Pour cela, ils en ont disposé les caractéristiques en parallèle à celles des espèces antérieures, censées avoir été progressivement supplantées. Ils ont publié leurs conclusions dans le magazine Science.

Le dinosaure spinosaurus.

Le dinosaure spinosaurus.

Au moment de leur émergence à la fin du Trias, les dinosaures avaient pour principaux concurrents les représentants des crurotarsiens, des sauriens crocodilomorphes, ancêtres disparus des crocodiles actuels, et faisant partie, comme les dinosaures et les oiseaux, des archosaures.

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Bataille autour du sang de tyrannosaure

Lorsque, en 2005, une équipe de paléontologues de l’Université de Caroline-du-Nord avaient extrait ce qui paraissait être des fragments de vaisseaux sanguins et des hématies d’un os de tyrannosaure, l’espoir d’une nouvelle forme d’étude de l’évolution était apparue. Mais il faudra peut-être déchanter…

Du sang de Tyrannosaure ? L’os fossile, un fémur de Tyrannosaurus rex âgé de 68 millions d’années, avait été découvert sur un site isolé du Dakota du Sud par un membre du Muséum des Rocheuses (Montana). Celui-ci était étonnamment intact et il s’était avéré que sa partie creuse n’avait pas été envahie par la roche, ce qui est exceptionnel. Aucune route ne passant à proximité de ce lieu particulièrement difficile d’accès, le fémur avait été enrobé de plâtre pour le protéger et appel avait été fait à un hélicoptère.

Un fossile de T rex, ici le Tyrannosaurus Sue.

Un fossile de T rex, ici le Tyrannosaurus Sue.

Cependant, celui-ci ne s’avérait pas assez puissant pour transporter l’ensemble ainsi alourdi, et les scientifiques avaient décidé de couper l’os en deux parties. Ils en avaient aussi profité pour prélever des échantillons de la partie creuse. Mais cela a peut être faussé les analyses par la suite…

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Exposition « Les Crocodiliens fossiles de Normandie »

La Société  Géologique de Normandie et des Amis du Muséum du Havre présente une exposition sur les Crocodiliens mésozoïques normands à Sainte-Adresse, près du Havre, du 6 novembre au 14 décembre 2008. Lors de cette exposition seront présentées des pièces exceptionnelles d’animaux qui ont vécu dans cette région entre -180 et -95 M.A. environ. A cette occasion, un bulletin de 260 pages faisant office de catalogue sera spécialement édité. De nombreuses activités seront organisées durant toute sa durée (conférences, excursions, etc.)

Exposition sur les Crocodiliens mésozoïques normands.

Exposition sur les Crocodiliens mésozoïques normands.

Programme de l’exposition :

Jeudi 6 novembre

  • 14h00 : Ouverture de l’exposition au public.
  • 18h00 : Conférence mensuelle de la S.G.N.A.M.H. : « Les crocodiles : survivre aujourd’hui et mourir demain ? » par Thierry Vincent (Espace Sarah Bernhardt à Sainte-Adresse).

Samedi 8 et dimanche 9 novembre : JOURNÉES LENNIER 2008

Samedi 8 novembre : INAUGURATION DE L’EXPOSITION

  • 10h00 : Visite de l’exposition, suivie à 11h00 de l’inauguration.
  • 17h00 : Conférence de Jérémy Martin : « L’évolution des Crocodiliens ».
Les falaises des Vaches Noires en Normandie, riches en fossiles.

Les falaises des Vaches Noires en Normandie, riches en fossiles.

Dimanche 9 novembre

  • 10h00 : Conférence de Stéphane Hua : « Des crocodiles en Normandie ?! ».
  • 15h00 : Conférence de Jérôme Tabouelle : « Le patrimoine géologique normand et sa mise en valeur ».
  • 17h00 : Clôture des « Journées Lennier 2008 ».

Jeudi 13 novembre

  • 14h00 : Excursion géologique au Cap de la Hève (inscription préalable indispensable).

Lundi 17 au dimanche 23 novembre : FÊTE DE LA SCIENCE 2008

  • Accueil des scolaires : Atelier fouilles animé par Jean-Pierre Debris, Président de la S.G.N.A.M.H. (Inscriptions au 02 35 46 30 39).

Mercredi 19 novembre

  • 17h00 : Séance de détermination de fossiles, minéraux et objets préhistoriques par les scientifiques de l’association.

Samedi 22 novembre

  • 10h00 : Excursion géologique à Saint-Andrieux ou au Croquet (Octeville-sur-Mer) en fonction des affleurements géologiques, complémentaire à celle du 13 novembre (inscription préalable indispensable).

Jeudi 4 décembre

  • 18h00 : Conférence mensuelle de la S.G.N.A.M.H. : « Gustave Lennier » par Jean Guyader (Salle Gaston Legoy au Fort de Tourneville, au Havre).

Renseignements : Yves Lepage, Commissaire de l’exposition.

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