Jurassic World est un site scientifique dédié aux dinosaures et aux animaux préhistoriques. Il offre des articles de fond, l'actualité des découvertes de fossiles, des fouilles paléontologiques et de la recherche en paléontologie. Et également, une encyclopédie des dinosaures par nom, qui est illustrée de photos et dessins. A cela s'ajoute une boutique spécialisée où il est possible d'acheter des livres, des films et documentaires, ou encore des jeux.
Jurassic World : la Terre des dinosaures !
Fiches sur les dinosaures par nom.
Les différentes sortes de dinosaures mais aussi les animaux de la préhistoire sont présentés dans le dictionnaire de Jurassic World. On y trouve notamment des fiches sur les dinosaures suivant : Megalosaurus (Mégalosaure), Albertosaurus (Albertosaure), Diplodocus, Apatosaurus, Abelisaurus, Ankylosaurus (Ankylosaure), Iguanodon, Velociraptor (Vélociraptor), Brachiosaurus (Brachiosaure), Tricératops (Triceratops), Spinosaurus (Spinosaure), Gallimimus, Baryonyx, et évidemment sur le fameux Tyrannosaure (Tyrannosaurus Rex ou T. rex). Ou encore le reptile marin Mosasaure, les reptiles volants Pterodactylus (Ptérodactyle), Pteranodon et Dimorphodon.
La disparition des dinosaures.
Les dinosaures ont disparus il y a 65 millions d'années, après avoir régné durant le Mésozoïque, à partir du milieu du Trias, pendant 166 millions d'années. Quel est la cause de l'extinction des dinosaures ? L'hypothèse la plus soutenue par les scientifiques est celle de la chute d'une énorme météorite, qui aurait provoqué un tel cataclysme qu'il s'en serait suivi une extinction de masse de nombreuses espèces animales et végétales. Mais d'autres causes sont étudiées, comme l'implication de volcans ou de phénomènes biologiques.
Images, photos et vidéos avec des dinosaures.
Les articles et fiches de jurassic-world.com sont riches en contenu multimédia, avec notamment des images de dinosaures et autres animaux préhistoriques, de photos de fossiles ou de sites paléontologiques, et de vidéos d'extraits de films.
Quelques mots sur Jurassic World
Depuis 2005, vous pouvez lire sur Jurassic World l'actualité scientifique de la paléontologie et de la géologie, et surtout de nombreux articles sur les dinosaures et sur les animaux préhistoriques, écrits par une association d'auteurs bénévoles. Il y a par exemple à lire une série de quinze articles écrits par un paléontologue sur les dinosaures français. En effet, on a découvert en France de nombreux fossiles de dinosaure, et même des pistes de pas figés dans la roche depuis des millions d'années ou encore des oeufs fossilisés. Parmi les autres articles, l'un traite de la disparition des dinosaures, un autre de leurs différences par rapport aux autres reptiles volants (ptérosaures par exemple) ou marins (ichtyosaures ou plésiosaures par exemple) ou encore l'un évoque leur alimentation. Le dictionnaire des dinosaures vous donne accès à une fiche illustrée par animal, une source documentaire particulièrement riche. Le site offre pour les enfants des jeux avec des dinosaures, tel que des coloriages, des pliages, des maquettes et des puzzles. Et l'actualité des films de la série Jurassic Park de Steven Spielberg, ainsi que la présentation de tous les dinosaures visibles dans les 3 premiers films. Curieux de Science, amateurs de Nature et passionnés de la planète Terre, Jurassic World est votre site Internet, n'attendez pas la prochaine ère géologique pour nous lire !
Le Centre des sciences de Montréal propose « Dinosaures redécouverts« , une exposition se déroulant jusqu’au 11 mars 2012 consacrée aux géants de la préhistoire.
Il y a notamment à voir quatorze dinosaures grandeur nature, tous robotisés, qui s’animent et poussent leurs cris au passage des visiteurs. On imagine un instant ce qu’ont pu ressentir les proies devant pareils monstres !
Centre des sciences de Montréal.
Des copies de fossile de dinosaures, dont trois squelettes entiers, sont aussi exposées.
Les informations sont limitées, mais les gigantesques dinosaures impressionnent, notamment celui installé à l’extérieur du Centre des sciences de Montréal, sur les quais du Vieux-Port.
Les dinosaures sauropodes d’Amérique du Nord effectuaient une migration saisonnière d’environ 600 km, selon l’étude de dents fossiles de dinosaures réalisée par des paléontologues américains.
Les dinosaures sauropodes sont parmi les plus grands dinosaures à avoir parcouru la Terre, ils mesuraient entre 10 à 20 mètres de long, et vivaient en troupeaux qui migraient de régions montagneuses à des plaines en fonction des saisons saisonnières.
Dracovenator regenti est un dinosaure théropode trouvé en Afrique du Sud dans des grès de la formation géologique Upper Elliot, du groupe de Stormberg, datée de l’Hettangien (-201 à -199 millions d’années) ou du Sinémurien (-199 à -190 millions d’années), des étages géologiques du Jurassique inférieur.
Il était de taille moyenne, bipède et pouvaient atteindre jusqu’à environ 5 à 7 mètres de long pour 400 kilogrammes.
Le nom générique provient des mots latin draco et venator, faisant référence à Drakensberg, endroit où les fossiles ont été retrouvés et signifiant « montagne du dragon » en néerlandais. Le nom spécifique, regenti, a été donné en l’honneur de Regent Lucas Huma, l’un des découvreurs des fossiles.
Le dinosaure Dracovenator.
Le genre est basé sur un ensemble de fossiles constitué des deux prémaxillaire, de fragments de maxillaire, de mandibule, d’un os surangulaire , d’un os angulaire, d’un os articulaire et de plusieurs dents. Ce spécimen original qui a permis de créer l’espèce, appelé holotype, est conservé par le Bernard Price Institute for Palaeontological Research de l’université du Witwatersrand, à Johannesburg.
Morceaux du crâne fossile de Dracovenator.
La description de ce spécimen repose sur un crâne fragmentaire, sa description est attribuée à Yates. Un analyse cladistique montre que ce taxon est proche de Dilophosaurus wetherilli et de Zupaysaurus rougieri.
Selon Yates (2005), le dinosaure Dracovenator peut être distingué sur la base des caractéristiques suivantes : la présence d’un grand fossette bilobé entourant un grand trou prémaxillaires latérale qui est reliée à la marge alvéolaire par un canal étroit et profond, une entaille oblique profonde sur la surface latérale de l’os articulaire, séparant le processus rétroarticulaire de la marge postérieure de la glène, une dorsale particulièrement bien développée, des processus semblables à des pattes sur l’os articulaire, le premier sur le côté médial, juste postérieur à l’ouverture du trou chorda tympanique et le second sur le côté latéral de la marge antéro-latérale de la fosse du m. dépresseur mandibulae.
Illustration pour comparer la taille d’un homme et du dinosaure.
Référence : Yates, A.M. (2006 for 2005). A new theropod dinosaur from the Early Jurassic of South Africa and its implications for the early evolution of theropods. Palaeontologia africana 41, 105-122.
Fossile de crâne juvénile du dinosaure Dracovenator.
Fiche sur le dinosaure Dracovenator
Année et lieu de découverte : fossiles découverts dans les années 1980 pour un des individus, Afrique du Sud.
Paléontologues : décrit par Adam M. Yates en 2006.
Poids : évalué à 400 kilogrammes.
Longueur : environ 5 à 7 mètres.
Alimentation : carnivore.
Classification : famille des Dilophosauridae, Neotheropoda.
Période géologique : Jurassique inférieur (Hettangien).
Tianyulong est un dinosaure Heterodontosauridé Ornithischiens. Ces restes fossilisés ont été retrouvés dans la Formation de Tiaojishan, datant de la fin du Jurassique. Il est remarquable par la rangée de longues structures filamenteuses tégumentaire apparentes sur le dos, la queue et le cou de l’échantillon.
Il n’existe qu’une espèce, Tianyulong confuciusi.
La similarité de ces structures avec celles trouvées sur certains théropodes suggère leur homologie avec les plumes et soulève la possibilité que les premiers dinosaures et leurs ancêtres étaient couverts de structures filamenteuses cutanées qui peuvent être considérées comme des plumes primitives (« proto-plumes »).
Le dinosaure Yamaceratops dorngobiensis est un cératopsien primitif, il a été découvert dans l’est du désert de Gobi (Mongolie).
Il a probablement vécu à la fin du Crétacé inférieur. Il occupe une position phylogénétique intermédiaire entre Liaoceratops et Archaeoceratops. L’identification s’est faite à partir des restes partiels d’un crâne fossilisé de ce dinosaure.
Le nom de genre de ce dinosaure veut dire « tête à cornes de Yama », en référence à la divinité tibétaine Yama, et l’épithète signifie « de l’est du désert de Gobi », en référence à la région où les fossiles ont été trouvés.
Crâne fossile du dinosaure Yamaceratops.
Résumé de l’abstract de la publication scientifique de l’American Museum Novitates : « Un nouveau taxon basal neoceratopsian du désert Gobi oriental est décrite. Dorngobiensis Yamaceratops est probablement de la fin de l’âge Crétacé supérieur [initialement attribué au début du Crétacé, mais l’âge des roches a été révisé en 2009], et occupe une position phylogénétique intermédiaire entre Liaoceratops et Archaeoceratops.
Il est le taxon le plus basal pour afficher un certain nombre de traditionnels synapomorphies neoceratopsian, concentrées dans la région de la joue et de la mandibule. Cela inclus la présence d’un épijugal, le déplacement latéral du processus coronoïde, une arête latérale de la surangular pour l’insertion des adducteurs mâchoire, et une paroi latérale de la glène mandibulaire.
Une vue du crâne du dinosaure Yamaceratops dorngobiensis.
Yamaceratops partage deux synapomorphies (tubercules sur le bord ventral de l’angulaire et la forme du jugal) avec Liaoceratops, indiquant que la présence transitoire de caractères dérivés peut être répandue dans l’histoire des débuts de l’évolution des Ceratopsia.
Yamaceratops partage certains aspects de la morphologie du jabot de Liaoceratops et Leptoceratops qui suggèrent une fonction indépendante à afficher pour cette structure anatomique dans neoceratopsians basales, et fait allusion à une histoire plus complexe de l’évolution des cératopsien. Les considérations de distances patristiques et l’évolution de la mosaïque entre les taxons neoceratopsian basale indiquent qu’une plus grande diversité de ces animaux restent à découvrir. »
Yamaceratops. Le dinosaure Yamaceratops dorngobiensis est un cératopsien primitif.
Référence : Makovicky, P.J. & Norell, M.A. (2006). Yamaceratops dorngobiensis, a new primitive ceratopsian (Dinosauria: Ornithischia) from the Cretaceous of Mongolia. American Museum Novitates 3530: 1-42.
Fiche sur le dinosaure Yamaceratops
Année et lieu de découverte : fossiles types découverts en 2002 et 2003, désert de Gobie en Mongolie.
Paléontologues : P. J. Makovicky et M. A. Norell.
Poids : pas évalué à ce jour, peut être environ 20 kg.
Longueur : environ un mètre (?), peut être un peu plus.
Alimentation : végétivore.
Classification : sous-ordre des Marginocephalia, infra-ordre des Ceratopsia, famille des Archaeoceratopsidae (à ce jour, en cours d’étude).
On a découvert des restes de parasites fossilisés dans le ventre d’un fossile de dinosaure. Cette découverte a été faite dans un spécimen de dinosaure à « bec de canard » (brachylophosaure ou brachylophosaurus) exceptionnellement bien conservé découvert dans des roches de la Judith River Formation prés de Malta (USA, Montana).
Le professeur Karen Chin (Département des sciences géologiques de l’université de Boulder) et un étudiant identifièrent plus de 200 marques possibles de parasites dans 17 échantillons d’intestin dudit dinosaure qui auraient pu être faites par des petits vers similaires aux annélides et aux nématodes qui infectent les animaux aujourd’hui.
Brachylophosaurus.
« Les traces fossiles d’interactions entre les dinosaures et les invertébrés proviennent habituellement des insectes » affirme Chin, aussi conservatrice en paléontologie pour le University of Colorado Museum et une experte reconnue en trace fossiles. « Cette recherche est excitante parce qu’elle donne des preuves de mouvement de minuscules organismes à corps mou dans la cavité intestinale des dinosaures ».
Les découvertes ont été présentées au 118ème meeting annuel de la Geological Society of America du 22 au 25 Octobre 2006 à Philadelphia. Le dinosaure, un brachylophosaure surnommé « Leonardo », fut excavé en 2000 et 2001 par un équipe dirigée par Nate Murphy, conservateur en paléontologie du Phillips County Museum à Malta (USA, Montana). La conservation de ce spécimen minéralisé depuis des années est exceptionnelle.
Fossile de Brachylophosaurus, son étude a montré que des parasites ont vécu dans le corps de l’animal.
L’étudiant, qui a reçu son master de l’université de Boulder en août 2006, dit que le contenu de l’estomac montre seulement un seul type de traces. Et ajoute : « Habituellement, une carcasse attire de nombreux charognards, elle est alors dispersée. Puisque la carcasse a été apparemment enterrée avant qu’elle ne tombe en morceaux, nous pensons que des parasites ont vécu à l’intérieur de l’animal après sa mort« .
Les dinosaures à bec de canards étaient des végétivores qui mesuraient jusqu’à 50 pieds (environ 15 mètres) de long et pesaient jusqu’à 3 tonnes. Des indices mis en évidence par des paléontologistes du Montana montrent qu’ils migraient vers leur lieu de nidification et prenaient soin de leur petit après leur éclosion.
Certains scientifiques pensent que leur crête pouvait servir de chambre de résonance pour rendre plus grave et plus forte la communication entre eux.
Le contenu intestinal de Leonardo était composé d’un mélange de fragments de plantes de la taille d’un ongle mélangé à une matrice riche en sédiments argileux. Les minuscules marques visibles dans le contenu gastrique ont été analysées avec des microscopes connectés à des écrans d’ordinateurs pour dresser des cartes de leur taille et de leur trajectoire.
Les chercheurs de l’université de Boulder ont compté au moins 10 cas de «marques appariées» partageant un même chemin dans l’intestin du dinosaure, et dans plusieurs cas ces marques montrent des changements de direction, suggérant qu’elles ont été faites par deux individus en même temps, dit Chin. Les itinéraires parallèles suggèrent les périodes courtes de contact soutenu, qui pourraient être liées à une interaction sociale telle que l’accouplement, ajoute-t-elle.
Squelette fossile du dinosaure Brachylophosaurus.
En plus, un collaborateur, Dennis Braman du « Canadian Royal Tyrrell Museum de Drumheller » (USA, Alberta) a découvert 40 plantes différentes dans la région de l’intestin de la carcasse du dinosaure.
Le grand intérêt de tout cela est de comprendre mieux l’environnement des dinosaures, en incluant ce qu’ils mangeaient et comment ils interagissaient avec leurs contemporains.
Chin, dont les recherches se concentrent sur la structure et la dynamique des anciens écosystèmes en utilisant les traces fossiles, est considérée comme l’une des expertes mondiales en coprolithes (des fèces fossiles). En 1998 elle étudia les premiers coprolithes de Tyranosaurus Rex, qui contenaient des morceaux de dinosaures végétivores.
La découverte du fossile d’un jeune dinosaure théropode carnivore en Allemagne, près de Kelheim, en Bavière, il y a deux ans a été annoncé par le Musée national bavarois de paléontologie. Ce dinosaure juvénile de 70 centimètres de long est intact à 98% , le fossile présente des traces de peau et de ‘poils’.
Otto, comme l’ont surnommé les paléontologues allemands, est « le plus beau fossile de sa catégorie jamais découvert en Europe« , selon Oliver Rauhut, responsable des Collections paléontologiques et géologiques nationales de Bavière.
Le jeune dinosaure théropode carnivore, dont l’espèce n’est pas encore déterminée mais apparentée au T-rex, vivait il y a 135 millions d’années, et est mort vers l’âge d’un an, il s’est entièrement fossilisé.
Jeune dinosaure théropode carnivore découvert en Bavière (Allemagne).
Ce fossile est particulièrement précieux pour les paléontologues et les scientifiques en raison de son bon état, de son jeune âge et des restes dermiques qu’il porte.
Otto a d’ores et déjà était déclaré ‘propriété culturelle nationale’ par le gouvernement allemand, afin d’éviter sa sortie du territoire.